Ma passion la pêche, et plus particulièrement la pêche en kayak. l'objectif est d'arriver à attrapper tous les poissons en kayak !!
Séjour Réunionnais 2014
Après 1 an et demi en métropôle, l'envie de retourner voir les amis a été trop forte. Le 17 décembre nous quittons l'aéroport d'Orly direction saint Denis de la Réunion !!
Le voyage va se dérouler comme d'habitude, très bien, mais pour dormir c'est une autre histoire. Cela tombe bien Malik est en congès qu'a partir de vendredi soir, ce qui va me laisser le temps de faire deux- trois choses, et de revoir deux-trois personnes.
Le samedi arrive, et c'est parti pour la première sortie du séjour depuis le port de Saint-Gilles avec le bateau de Malik. Le départ se fera tranquillement, en fin de matinée.
La mer est plutôt belle, et on commence les premiers coups de jig pas très loin du bord, histoire de se refaire un peu les bras. Rien sur la première patate, on se met en traîne histoire de rejoindre un autre secteur. On retrouve les joie du jigging à la Réunion, beaucoup de descentes pour un ratio de touches faible. Mais on le savais déjà, et il ne faut pas se décourager, à tout moment ça peut le faire. C'est Maël qui va confirmer la chose, il met au sec le premier poisson du séjour, une belle sériole d'environ 5 kilos. Ca fait plaisir de revoir de si beaux poissons !
Cela remotive forcement les troupes, et on reprend le secouage de plomb de plus bel. Mais ce sera tout pour aujourd'hui. Il est déjà assez tard, et il faut rentrer. On remet les cannes en traine, et nous voilà reparti en direction du port, tout en passant le long des bouées de réserve, on ne sait jamais. Alors qu'il nous reste un ou deux milles à parcourir, c'est le départ. Je vois l'attaque sur le leurre, grosse attaque, et vu comment le frein déroule c'est du gros. On pense tout de suite à un très gros thon banane. C'est marius qui s'y colle. Il commence le combat, mais c'est assez dur. Le poisson à pris beaucoup de fil, et il faut récupérer. Le poisson se rapproche du bateau et les pronostics vont de bon train, tout le monde pense à un gros thon banane. Mais la masse qui arrive au bateau est bien plus imposante. En fait, c'est un marlin !! Il n'a pas fait un seul saut, donc difficile de le savoir, mais il est bien là. C'est un petit poisson, autour de 50 kilos je pense. Par contre comme il n'a pas sauté, il n'est pas fatigué, et quand je me saisi du rostre pour la première fois, je m'en apercois rapidement. Je n'arrive pas à le contrôler, et je suis obliger de le laisser repartir. Du coup comme il est énervé, il fait plusieurs sauts.
La deuxième fois, c'est la même chose, impossible de le tenir et surtout de le décrocher. Car un petit poisson comme celui là, c'est sur qu'il va repartir. La troisième sera la bonne. J'arrive à me saisir du rostre, à décrocher l'hameçon, et à le lacher pour qu'il reparte. Il donne plussieurs coups de têtes dans l'eau, avant de repartir tranquillement vers de nouvelles aventures.
La journée se termine pleine d'émotions. Pour une première c'est déjà énorme !!
Le lendemain matin, nous remetons ça. Mais cette fois, ce n'est pas la même. La mer est complètement diffiérente, et le vent déjà bien en place. On va alterner jig et traine, mais les dérives sont compliquées, et le vent n'est vraiment pas cool avec nous. Après plusieurs dérives dans le sud et dans le vent, nous décidons de remonter face au vent vers le nord.
En insistant au jig, je vais enfin finir par toucher un poisson. Une petite carangue bleue qui va me permettre de retrouver les sensations. C'est déjà ça !
Nous insistons sur la zone, et comme il est tard, des chasses se mettent en place dans la zone, mais rien de plus. Nous rentrons assez tard au port. Du coup Malik ne pense pas retourner le lendemain, histoire de se reposer un peu. En rentrant je prends contact via Facebook avec Farid qui m'avait sollicité à plusieurs reprises pour que l'on puisse faire une sortie. Le rendez vous est pris pour le lendemain matin à 5h30 au port de Saint-Pierre. Mailk étant pris de remords, il sera de la partie. Les enfants restent se reposer.
Il est 5h15 et nous venons d'arriver au port de Saint-Pierre. Farid, Thierry et Mathieu sont déjà en train de mettre le bateau à l'eau. On charge le matériel, et le temps de me familiariser avec le sondeur/GPS du jour, nous voilà parti. La mer est belle, bien que la houle à la sortie du port soit toujours impressionnante.
Nous prenons la direction du sud, pour aller vers des secteurs inconnus comme Grande Anse, et au large de Saint-Joseph. Sur le trajet alors que nous avons une canne de traine, première touche. Farid remonte un thon banane d'environ 7 kilos. Un bon début. Nous arrivons sur le premier secteur. On commence à chercher dans des profondeurs variants entre 50 et 60 mètres, histoire de voir. Pour l'instant, rien du tout. On recherche au sondeur des indices, et on se sert du GPS également. Je décide d'aller voir plus profond. Les conditions sont bonnes, autant en profiter. On commence autour de 80 mètres pour voir. J'ai la première touche avec une petite bonite, histoire de s'echauffer. On fait une tentative vraiment profond autour de 120 mètres pour voir. Pas de touches, on revient alors dans les 75 metres. On cherche...Malik enregistre sa première touche, une belle carangue bleue.
Comme vous pouvez le voir sur la photo, les paysages en arrière plan sont vraiment superbes, que du bonheur ! On insiste dans ces profondeurs, sachant que nous avons eu des attaques sans suite. C'est à mon tour de toucher un poisson, et c'est une belle carangue bleue qui arrive au bateau. Farid, Thierry et Mathieu sont vraiment content, de voir que le jig fonctionne, il n'avait pas eu autant de succès avant.
Perso, je pensais toucher plus de poissons, mais quand on ne connais pas les secteurs, ce n'est pas toujours facile. Et puis en ce moment au jig, les poissons ne sont pas très présents. Nous continuons notre prospection, en revenant au fur et à mesure vers le port. Les conditions sont éprouvante, quasiment pas d'air, et un soleil de plomb ! Notre persévérance sera récompensée, et c'est Malik qui va remonter le dernier poisson. Un superbe rouge grand queue de 5.5 kg. Très beau poisson.
La matinée se termine avec un retour au port tranquille. Tout le monde est content, et c'est avec plaisir que nous reviendrons, si les conditions le permettent.
Après une journée de repos, et après avoir récupérer le kayak de mon ami Bertrand, nous repartons assez tôt ce matin, toujours depuis Saint-Gilles avec le bateau de Malik. La mer est belle et nous partons vers le sud, pour tester un petit coup de pêche au leurre souple. Sur le trajet en traîne, nous prenons une bonite, histoire de mettre déjà un poisson à bord. On arrive sur le spot, et on commence a prospecter. Pour l'instant rien de bon, pourtant, il y a de l'activité au sondeur, et il y a des vifs en surface. A force d'insister j'ai une touche au leurre souple. C'est un joli rouge d'environ 1.5 kilo, pris sur un shad GT, nouveau coloris.
Du coup on tente quelques dérives supplémentaires, mais rien de plus. On change de technique, et c'est parti pour une séance de jig. Bonnes conditions, mais pêche difficile. J'arrive tout de même à faire une carangue bleue.
Comme nous sommes le 24 décembre, et que ce soir nous avons la fête de Noël, nous décidons de ne pas rentrer trop tard. Sur le retour en traine nous trouvons on gros morceau de cordage flottant avec du poisson dessous. On se met en dérive à proximité pour voir, et rapidement, Malik se fait couper ! Les thons bananes sont dessous. On insiste un peu, mais rien de plus. Retour au port, pour aujourd'hui ce sera suffisant.
En ce 25 décembre, le départ se fait tranquille, en fin de matinée. Nous partons vers le nord, car le sud est agité. On va pêcher sur des points du sec, histoire de voir s'il ya du monde. Pas facile, mais a force d'insister, Malik remonte une belle petite sériole. Juste ce qu'il faut pour remotiver les troupes.
Il enchaîne assez vite avec une bonite, ça commence à donner....
C'est ensuite Marius qui va sortir son épingle du jeu avec une belle touche. Il a du mal à controler les premiers rushs du poisson, mais ensuite il remonte tranquillement un superbe mérou, que nous estimons autour de 8 kilos. Il semble être en état de repartir, du coup, on le vide de son air, et il rejoint son élément.
Les conditions étant bonnes, et comme on est chaud, on décide de prospecter les bords du sec, dans des profondeurs supérieures à 120 mètres. Comme on est en fin d'après midi les chassent se lèvent, et on espère toucher des thons ou des bonites. De ce cotè c'est raté, mais en insistant j'ai tout de même une touche. Ce n'est pas gros, et ça remonte tranquillement, mais à 2 reprises, ma canne se plie fortement, et le frein déroule?Effectivement, en remontant, mon petit vivaneau à rencontrer du monde.
C'est sur ce poisson que se termine la journée.
Le lendemain Malik travail, et du coup nous ne sommes plus que 3. Nous partons ce matin à 3 heures en direction de la ville du Port, pour sortir avec Enrich sur un bateau de location. La météo devrait être bonne, et on va essayer de partir vers le nord en direction de Jurrasic parc ! Le bateau n'est pas rapide, et nous arrivons après plus d'une heure de navigation. Pour l'instant le vent est présent, et la mer pas top.
On commence à jigger, mais la dérive est vraiment trop forte et il faut se rapprocher du bord. On essaye de pêcher correctement, et ce n'est pas facile. Heureusement le vent se calme, et nous pouvons du coup se replacer plus haut sur des bons spots. On pêche mieux, mais les poissons semblent absents. On cherche la bonne profondeur, et comme la mer se calme on cherche plus profond. On va toucher des bonites, une pour Maël et deux pour Enrich. Par contre pour les autres poissons, rien du tout. Le vent recommence à se lever et on se laisse descendre. Je décroche un premier poisson, on va donc se replacer pour faire une autre dérive. Cette fois j'assure le ferrage et je commence à remonter le poisson.
Le combat me fait penser à un thon à dents de chien, mais pas de chance il se décroche quelques mètres sous le bateau. Les traces de dents sur le jig confirment qu'il devait bien s'agir d'un doggy. Ce n'était pas un gros poisson, mais bon. On se replace donc sur la dérive pour insister. La première ne donne rien, mais la seconde Maël touche un poisson. On pense à un autre doggy, mais c'est un jobfish qui arrive en surface. Photo et il repart.
Nous continuons quelques dérives, mais plus rien. On descend plus bas pour voir, mais rien non plus. Il est temps de rentrer. En traîne on aura un départ, mais pas de chance, le poisson se décroche. Ce sera pour la prochaine.
Le dimanche c'est le jour du premier challenge kayak organisé par Kapintense et l'APCIR974. Rendez vous est pris au port de la Possession pour un départ à 5 heures, et retour prévu 13 heures. Malheureusement la météo n'est pas avec nous, il y a de l'orage, et il pleut. Pour l'instant le vent n'est pas rentré, mais il est prévu vers 9 heures. 17 kayaks sur l'eau, et 20 participants, c'est pas mal! Les organisateurs hésitent à donner le départ. Finalement c'est parti. Je retrouve mes sensations, direction le spot pour faire les bancloches. Pas facile, mais j'arrive tout de même à en faire 3. Tout le monde cherche...
Le bateau commissaire viens vers nous pour me dire que Frédéric a attrapé un espadon voilier ! Déjà ? A priori très tôt le matin et par la queue ! La chance de ouf. Mais c'est ça la pêche !!
Du coup on à la pression. Je mets un vif en place sur la canne de Maël. Quelques minutes plus tard, il a un premier départ, mais le poisson n'est pas piqué, et il a tué le bancloche. Il ne reste plus qu'un seul bancloche. Je remet un vif à Maël, et on monte vers le nord. La météo commence à se dégrader, et ça ne va pas être facile. J'essaye tout de même de me mettre en dérive, mais pas facile de jigger avec le vent qui rentre. Je contrôle mon vif, pour m'apercevoir qu'il est mort! Je suis blasé. J'essaye un barracuda, mais trop fragile. Je remet mon bancloche mort. Tout repose sur Maël, il a le dernier appât valable. On retourne vers le port car le vent commence à rentrer et il est à peine 9 heures. Maël est au loin, et il est trop proche du bord pour moi. Je me dépèche de le rejoindre pour lui dire de repartir au large, sinon il va se faire manger le bancloche par un poisson qui n'en vaut pas la peine. J'ai à peine finis de lui dire qu'il a un départ. Je me dis que c'est foutu, il va se faire tuer son bancloche et c'est tout. Dans les faibles profondeurs, il y a souvent des aiguilles qui se promènent et attaquent les bancloches. Pas cette fois, il a de la chance, et après plusieurs rushs, il remonte un belle bonite de 7 kilos. On amène le poisson au bateau commissaire pour le faire valider.
Le temps de repartir et la mer s'est levée. Malheureusement il n'est pas possible de faire autrement, la compétition est arrêtée et il faut rentrer. Tous les autres pêcheurs sont déjà au port. On remballe les kayaks et le matériel, et on se retrouve ensuite pour la remise des lots et faire des photos. Le vainqueur, Fréderic remporte une journée de location kayak avec Kapintense, ainsi qu'un sac étanche V8 offert par Savager's. Maël est deuxième avec sa bonite. Il peut me remercier de lui avoir donné un précieux bancloche !!
Une bonne ambiance, dommage que la météo n'était pas de la partie. Ce sera pour la prochaine fois.
Le lendemain matin nous partons assez tard, toujours depuis Saint Gilles avec le bateau de Malik. Alors que nous sortons du port, Il appelle Philippe un ami qui est déjà en mer vers le sud. Il nous annonce que la mer est belle dans ce secteur, et qu'il a vu des espadons chasser des bonites vers l'Hermitage. Nous mettons les cannes de traîne et nous prenons cette direction pour voir. Alors que nous sommes dans la zone, c'est la touche. Le temps de remonter les autres cannes, le poisson a pris beaucoup de fil, mais pas de sauts. On pense à un gros thon banane. J'engage le combat, et je remonte le poisson. Il se rapproche du bateau, et nous nous attendons à voir un gros thon banane. Et non ! C'est un espadon voilier ! Un beau poisson autour de 25 kilos. Malik le rostre, et il arrive à le relâcher. Superbe !
Pendant le combat nous avons vu d'autres chasses dans le secteur où la touche s'est déclenchée. On décide donc de refaire un passage. Un fois dans la zone, le tangon claque...Mais pas de départ. On essaye d'accélérer, de ralentir, mais rien. Surement au autre espadon. On insiste un peu, mais rien d'autre. Nous prenons la direction des bouées de la réserve pour passer à proximité. Bon choix ! Première touche au premier passage, et c'est marius qui remonte le premier thon banane.
Les cannes sont de nouveau à l'eau, et c'est parti pour un second passage. Ils ont là! Deuxième touche, et Marius remonte un autre thon banane, un peu plus gros, autour de 10 kilos.
On recommence, les leurres sont à l'eau, et c'est parti pour un autre tour. Cette fois c'est ma canne de jig qui démarre. Je commence le combat, beaucoup plus sympa avec ce genre de canne. C'est un autre thon banane. Comme on en a déjà 2 à bord, on va essayer de le relacher. En remuant un peu le leurre malik arrive à le décrocher, et il repart. Un poisson comme le premier autour de 7 kilos.
On décide de continuer notre route pour aller faire un peu de jig. Nous terminerons la journée à chercher les poissons au jig, mais rien de plus. Nous rentrons assez tôt, car on doit aller récupérer Maël qui était chez un copain à la Montagne.
Le lendemain, c'est reparti pour un nouveau tour, et il est clair que l'on se dirige vers la même zone. Pas de touche d'espadon, mais en passant à coté de la bouèe, c'est le départ ! C'est Maël qui prend la touche, et il a droit à son thon banane !
On fait plusieurs passages pour voir, mais rien d'autre. Comme la mer est belle on descend vers le sud, en direction de la pointe au sel. Je connais quelques spots qui pourraient être bien. On arrive sur zone, et on commence à jigger. Pour l'instant le résultat n'est pas au rendez-vous. A force d'insister, je vais finir par toucher une petite carangue bleue sur ma canne light. Un bon petit combat.
On bascule de l'autre coté de la pointe au sel pour chercher les tombants. La houle est bien présente, et il n'est pas facile de se positionner à proximité du bord. Marius arrivera tout de même à toucher une belle petite carangue points jaunes, toujours en jig light.
On insiste sur la zone, mais rien d'autre. On se déclale au large pour essayer dans plus de 100 mètres d'eau. Pas plus de touche. On décide de repartir en traîne vers le nord. On reste au large du sec pour chercher le marlin. On arrive sur une zone de jig en bordure de sec. On va tenter la fin de journée dans le coin. Des petites chasses se lèvent autour du bateau. Les enfants se positionnent à l'avant avec les cannes de lancé. Maël fera 2 bonites, et marius une je crois. Mais avec ce genre de matériel c'est le pied !
Retour au port, pour ce qui devait être notre dernière sortie avec Malik. Demain nous sommes le 31 décembre. Mais je ne peux pas résister à l'appel de la mer, et j'ai trouvé un autre bateau pour demain.
Levé 3 heures du matin, pour partir à la ville du Port ou nous avons rendez-vous avec Willy. Il va falloir faire la sieste en rentrant pour être d'attaque pour le réveillon. Marius et Maël sont avec moi, et nous retrouvons Michaël qui est aussi de la sortie. L'objectif est d'aller faire du jig sur les DCP pour essayer de sortir des thons germons. On demarre de nuit en direction du nord. Arrivé à la grande Chaloupe, nous stoppons les machines pour faire des bancloches. Le seau à vif est bien remplit, les cannes de traîne sont en action, on prend la direction du premier DCP.
J'ai oublié de préciser que Willy est un pêcheur professionnel, et qu'il passe toutes ses journées en mer. Il connait très bien le secteur, et les techniques à utiliser. En arrivant au DCP, une première canne démarre. Le premier petit thon jaune est à bord. Plusieurs passages sans autres touches, Willy décide de passer avec des petits leurres en traîne lente. Pendant ce temps il prépare sa palangre, car il veut voir si les thons germons sont là. Un deuxième petit thon est pris. Willy remonte la dérive et fais un premier essai avec sa palangre. Le courant est fort, et la dérive difficile. Il refait un autre passage pour voir. Pendant que la palangre dérive, il mets deux cannes en pêche, une avec un vif, et l'autre avec un morceau de poisson. Et nous pendant ce temps on jig. On laisse decendre le jig entre 100 et 150 mètres et on remonte. Ici la tresse de couleur prend toute son importance! C'est Marius qui a la première touche ! Il essaye d'assurer le ferrage, mais le poisson prend déjà du fil. Il contrôle, et alors qu'il commence à remonter, c'est la casse. Le fluorocarbone qui a laché ? Dommage c'était surement un beau poisson. Comme ce DCP ne donne plus, on se dirige vers un second, même si Willy à peur qu'avec la force du courant il soit sous l'eau. Une fois surplace, on trouve le repère, il reste quelques bouées à la surface. Les oiseaux travaillent bien. Les premiers passages sont fructueux avec d'autres petits thons. On attaque la dérive avec la même technique. Les bonites sont aussi de la partie,et mangent les vifs au grand désespoir de Willy. Michaël s'affaire pour mettre les cannes en oeuvre. Un moment de folie arrive sur le bateau : les deux cannes en dérive partent, la chasse se déclenche juste à coté du bateau, Michaël avec une canne de lancé tient une bonite, et Maël une autre au jig. Gros moment sur le bateau ! La dérive suivante Maël prend en combat un poisson qui vient de prendre l'appat en dérive. Il remonte un thon un peu plus gros que les autres. Cela commence à être intéressant. On espère qu'ils vont mordre au jig.
On a raison d'insister, cela finit toujours par payer. Je viens de férrer au jig, et tout de suite ce n'est pas la même musique. Pourtant je pêche avec ma 100lbs, mais elle encaisse le rush. Surement un thon germon. Je commence à remonter le poisson, mais il refuse de venir et fait plusieurs rushs. Il arrive à proximité du bateau, mais ce n'est pas un germon, mais un beau thon jaune. Willy manque le premier gaffage, ce qui a pour effet d'énerver le poisson qui repart de plus belle. Le deuxième sera le bon, et le poisson est au bateau. Un beau thon jaune d'environ 20 kilos. Je suis content !
On insiste sur le DCP, mais le courant est de plus en plus fort, et cette fois les bouées viennent de couler. Nous repartons en direction du retour. Une halte sur le premier DCP que nous avions pêché pour voir, mais rien de plus. Il est temps de rentrer, et de mettre fin à ce séjour de pêche. Ce soir nous changeons d'année, et nous partirons vers de nouvelles aventures!!
Une fois de plus durant ce séjour j'ai pu me rendre compte que la pêche n'est pas facile à la Réunion, mais il y a tout de même de quoi faire, il faut savoir trouver la technique au bon moment. C'est surement ça qui fait son charme, et qui nous donne envie d'y revenir....